Qui étaient Paul Bert et Emile Littré ?

Paul Bert
Né le 19 octobre 1833 à Auxerre et mort le 11 novembre 1886 à Hanoï, est un médecin, un physiologiste et un homme politique français.
Élève et successeur de Claude Bernard au Collège de France, suppléant de Pierre Flourens au Muséum national d’histoire naturelle, il étudie la physiologie de la respiration (en altitude et en plongée) et s’intéresse à la greffe et à l’anesthésie.
Élu député radical dès 1872, il est ministre de l’Instruction publique et des cultes de 1881 à 1882. Anticlérical et partisan de la laïcité, il est l’un des fondateurs de l’« école gratuite, laïque et obligatoire ».
Émile Maximilien Paul Littré
Né à Paris le 1er février 1801 et mort à Paris le 2 juin 1881, est un lexicographe, philosophe et homme politique français, surtout connu pour son Dictionnaire de la langue française, communément appelé « le Littré ».
Son travail capital et son principal titre est incontestablement le Dictionnaire de la langue française, dont il avait conçu de bonne heure le projet. Il l’avait en effet fait accepter dès 1841 au chef de la maison Hachette, son condisciple et ami, Louis Hachette, mais ce projet ne reçut un commencement d’exécution que six ans plus tard. La rédaction dura de 1847 à 1865, et l’impression, commencée le 27 septembre 1859, ne fut terminée qu’en novembre 1872, après une interruption d’environ neuf mois en 1870-1871. On peut se rendre compte du travail qu’exigea ce Dictionnaire quand on sait que la copie comptait 415 636 feuillets, et qu’elle était rangée par paquets de mille feuilles dans huit caisses de bois blanc, déposées dans la cave de la maison de campagne de Littré au Mesnil-le-Roi. Au mois d’août 1870, en prévision d’opérations militaires aux environs de Paris, Littré fit transporter ces caisses à Paris, dans les sous-sols de la maison Hachette, pour les mettre hors de portée des obus. C’était le plus grand travail lexicographique entrepris jusque là sur la langue française, et on ne sait ce qu’on doit admirer le plus chez l’auteur de cette œuvre : la sûreté de sa méthode, la sagacité de ses jugements, la profondeur de son érudition, la patience de ses recherches ou son infatigable activité, tout cela au milieu des plus vives angoisses patriotiques.